Philibert Charrin

(1920-2008)

Philibert-Charrin (1920-2008)

Parisien né en Bresse, à Mont merle sur Saône (Ain), le 14 avril 1920 Dessine depuis qu’il a pu tenir un crayon. Premier dessin publié en 1933. Expose depuis l’âge de 17 ans – Plus de 200 expositions de groupe ou personnelles en France et à l’étranger dans différentes galeries, salons et foires. Salons : Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Réalités nouvelles, Comparaissions, Sud-Est, Foires : St’Art, Lineart, art Karlsruhe, etc. Présente sa première exposition de “COLLAGE” en 1953, Galerie Folklore Marcel Michaud. Participe à “Cinquante ans de collage en 1964 au Musée de Saint-Etienne (Loire) en 1964 et au Palais du Louvre à Paris en 1965. Acquisitions : Ville de Paris,”Fond national d´art contemporain”, Lyon et diverses collections. Depuis 1997, en permanence à la Capitale Galerie. Catalogues : Dessin – 1999, La Capitale Galerie Peintures, collages, equivaucluses, dessins -2001, La Capitale Galerie Millésime pictural : Olivier Debré, peintre, né le 14 avril 1920, Louis Quilici, peintre, né le 14 avril 1920, Jacques Yankel, peintre, né le 14 avril 1920 Extraits : “Quant à l´humour de Philibert, qui met parfois dans ses compositions la touche légère dont seul est capable un homme sans vanité, il me rappelle le mot de Saba inspiré par Svevo:”J´ai toujours pensé que l´humour est la forme suprême de la bonté.” Gérard Macé “Sa principale matière première est le papier ou plus exactement les papiers, sous toutes leurs formes. Il les collecte et les conserve à la manière du peintre qui prend soin de ses pinceaux. Mais demande-t-on à l’artiste la marque de ses pigments et de son essence de térébenthine ? Avec leurs titres savants, mystérieux ou palindromiques, ces tableaux traduisent l’inquiétude aux aguets de notre époque. Alain Coudert, Art Actualités (Fév. 1996) Philibert-Charrin s´est imposé depuis longtemps par son art très personnel du collage qui´il pratique depuis 1953. Sa pratique intime du dessin comme sa science des couleurs l´ont vite amené à rechercher des équivalences pratiques. Lydia Harambourg “Philibert-Charrin peut “coller” son nom sans vergogne derrière ceux de Picasso, Braque et Matisse. Il est, lui aussi, un grand champion silencieux des collages de ce siècle vociféré.” Gérard Tavéra, FR3 (juin 1998) “Philibert-Charrin dépasse la condition manufacturière du peintre de paysage. C’est un inventeur de formes et de manières, un chercheur qui possède le privilège de trouver.” René Déroudille “…et puis il y a Philibert-Charrin, dont la poésie m’a personnellement envoûté et dont une petite toile, “Vie silencieuse”, fait, à mon sens, la somme de cette très belle exposition. (Sept peintres de Paris).” Jean-L. Gauthier “Le peintre Bolin me montra les dernières peintures-collages très structurés d’un artiste que je connais mal, Philibert-Charrin et me dit : “Croyez-moi, celui-là est un vrai peintre !…”. René Barotte, Paris-Presse “Philibert-Charrin a puisé aux sources les plus fraîches…Le dessin atteint rarement à autant de désarmante simplicité. Mais n’est-ce pas le signe même d´une suffisante richesse intérieure ?” Gaston Diehl “…ces peintures où il montre sa constante évolution et atteint à une attachante personnalité sont comme des “lieder de Schubert” visualisés.” Docteur Paul Ramain “D’une délicatesse exquise, dénuée de toute affectation, et d’une sensibilité vibrante, à fleur de peau, les peintures, collages de cet artiste au talent rare n’ont de collage que le nom. Chaque petit lambeau de papier, de feuille de chêne ou de platane, chaque parcelle de partition ou de ticket de métro n’est utilisé que pour sa valeur picturale. Ainsi faut-il prendre un peu de recul pour contempler les oeuvres et oublier un instant ce qui les constitue; oublier aussi le vieux débat entre abstrait et figuré, car ces petits tableaux magiques sont l’un et l’autre, tour à tour ou à la fois. Parmi les plus grands formats, on remarquera une oeuvre qui, par la subtilité des rapports de tons assemblés (mais non par la facture évidemment) peut évoquer l´un des plus BRYEN.””Marc Hérissé, La Gazette de l’Hôtel Drouot. ” Car ce qui caractérise Philibert-Charrin, c’est bien ce superbe “détachement”, cette “distance” pourtant attentionnée et vigilante qu’il porte aux êtres et aux choses, aux bouts de bois ou de papier, et qui est immédiatement lisible dans chacune des ses oeuvres ( ce qui est aussi lisible, c’est aussi un immense talent de dessinateur et plasticien) Il y a chez l’homme et dans l’oeuvre une humanité pudique, un humour subtil, une douce férocité, une exigence désinvolte, une profondeur enjouée, qui ne répondent pas en effet au critères simples de la reconnaissance rapide, mais qui confèrent à l’artiste cette distinction, cette liberté, que l’on peut qualifier, en effet, d’ “aristocratiques”. Mais qu’importe les mots…d’ailleurs Philibert-Charrin se méfie d’eux. Il cite volontiers Camille Bryen ” Quand on parle du travail du peintre, les paroles sont suspectes” ou bien Erich Schmid: ” Les palabres du commentaires sont trop vagues pour la précision du langage pictural », ou encore Claudel: “L’interminable mystère d’une oeuvre, que le commentaire obscurcit bien plus qu’il ne l’éclaire” Tout cela pour dire qu’il convient de regarder avec attention et en silence les images ci-contre, car leur force tient de leur fragilité et de leur délicatesse même.  Pierre Souchaud, Artention n° 3/02 *** Philibert-Charrin (1920-2008) Parisian born and Bresse, à Montmerle sur Saône (Ain),14 April 1920 An artist who started drawing the moment he could pick up a pencil. His first drawing was published in 1933. He had his first exhibition at the age of 17 and has featured in over 200 group or individual exhibitions in France and abroad in various, galeries and art fairs most notably, Le Salon des Grands et Jeunes d´Aujourd´hui, Realities Nouvelles, Compararaisons and Sud-Est, St´Art, Lineart, art Karslruhe, etc. In 1953, the gallery Marcel Michaud hosted his first exhibition of collage. The same collection was exhibited at the Musée de Saint-Etienne (Loire) in 1964 and then the Louvre, Paris in 1965. Acquisitions : by the ville de Paris and Lyon. Since 1997, his work has been part of the permanent collection at La Capitale Gallery. Catalogue : Drawings – 1999 / Paintings, collages, drawings – 2001 Millésime pictorale: Olivier Debré: painter, born 14 April 1920 Louis Quilici, painter, born 14 April 1920 Yankel, painter, born 14 April 1920 Extracts: “As for humour : the light touch which is the mark of modesty appears here and there in Philibert´s compositions. It reminds me of Saba´s words, inspired by Svevo,´I have always regarded humour as the supreme from of generosity.´”Gérard Macé “He mainly uses paper, or rather papers, of all shapes and types. He collects them and treasures them just as painters keep their brushes. Who would ask an artist which pigments or turpentine he uses? And who cares anyway? The scholary titles he gives to his work, often mysterious or palindromic as they are, reveal an anxiety that pervades our times.” Alain Coudert, Art Actualités-1996 “Philibert-Charrin can proudly add his name to those of Picasso, Braque and Matisse. He, too is a silent champion of collages in this vociferous world of ours.”Gérard Tavera FR3-1988 “Philibert-Charrin trespasses the simple condition of a landscape painter. He is an inventor of shapes and manners, a seeker endowed with a capacity to find.”René Déroudille “…and then there is Philibert-Charrin whose poetry positively enthralled me. One of his paintings entitled “Silent life” brilliantly summarises this beautiful exhibition.”Jean Louis Gautier, (Seven Paris Painters) “…Bolin, the painter, showed me some recent and extremely well-structured painting-collages by an artist whose name I hardly knew, Philibert-Charrin, and said: ´Believe me, this is a genuine painter. » René Barotte, Paris Presse “Philibert-Charrin derives his inspiration from fresh and cool sources…seldom is drawing as simple as it is here. Is this not the very sign of a rich inner life? » Gaston Diehl “…these paintings which give evidence of his constant evolution and reveal his endearing personality could somehow be Shubertian lieder visualised. »Dr. Paul Ramain

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