Marie Sallantin


“peintures, dessins”

 

du 24 janvier au 11 février 2017

 from 24 january to 11 febuary 2017

“Art de notre temps, ancré dans une modernité éclatante, la peinture de Marie Sallantin évoque tour à tour

Breughel l’Ancien, la Renaissance italienne et les baigneuses de Cézanne ; elle incite notre imaginaire à
produire une synthèse de cinq cents ans d’invention picturale et à s’en délecter comme d’une acquisition
inespérée qui revivifie l’art d’aujourd’hui auquel elle appartient sans conteste.

Les références spirituelles, symboliques et littéraires qui fondent l’univers personnel de Marie Sallantin
autorisent une remontée de quelques siècles jusqu’à l’œuvre de grands prédécesseurs tels que Jérôme Bosch,
dont le surréalisme avant la lettre, jette un pont vers notre époque.

L’exposition des peintures de Marie Sallantin nous offre justement l’opportunité de recevoir, le 7 février,
Pierre-Jean Brassac auteur d’une biographie où la fiction se porte au secours de l’Histoire et navigue au plus
près de ce qu’a pu être la vie de Jérôme Bosch, peintre fantastique et immense artiste qui aura laissé vingt
tableaux et quelques dessins encore entourés d’un épais mystère.  Pierre-Jean Brassac

L’exposition des peintures de Marie Sallantin offre justement une opportunité à l’auteur que je suis de présenter une biographie où la fiction se porte au secours de l’Histoire et navigue au plus près de ce qu’a pu être la vie de Jérôme Bosch, peintre fantastique et immense artiste qui aura laissé vingt tableaux et quelques dessins encore entourés d’un épais mystère.”     Pierre-Jean Brassac

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LA FIN DES TEMPS

« Ce sont de tristes tableaux ceux auxquels il est impossible de prêter l’oreille » Paul Claudel

Montrer les anges, les démons, la fin des temps… Tant de chefs-d’œuvre ont été peints là-dessus , jusqu’à ce que tout s’arrête, dans cette famine spirituelle qui nous touche désormais depuis des décennies.

Dans ce désert métaphysique, Marie Sallantin trace son sillon: ses archanges ont le dessus, et ses créatures angéliques nous rappellent l’influence continue de nos anges gardiens, amis fidèles mais bien oubliés, riches en altérité protectrice.

La peinture des fins dernières a quelque chose de téméraire. L’Eglise hésite à aborder cette question . On ira tous au Paradis nous rassure un vieux tube. Mais qu’un peintre se lance là-dedans, voilà qui redonne du sel à la visite dans une avenante galerie d’art. Et tout à coup ce qui est montré ici n’est pas seulement aimable rétrospective esthétique. Où nous situons-nous? S’agit-il d’œuvres exotiques, figuratives et assez floues pour que nous gardions une distance convenable , ou bien sommes-nous brusquement agrippés et embarqués dans cette méditation à découvert qui nous concerne tous malgré nos résistances ?”    Christian Dors