Jean Marc Requien

Jean-Marc Requien vit et travaille à Lyon
Jean-Marc Requien works and lives in Lyon

On ne vit qu’une fois. Raison de plus pour vivre mille vies en une. Ancien élève des Beaux Arts de Lyon et de Paris, Jean-Marc Requien fera une brillante carrière de publicitaire, même s’il n’hésita jamais à cracher dans la soupe de la réclame ; polémiste à la dent acéré dans plusieurs journaux ou magazines, il prendra un malin plaisir à jouer les provocateurs en bousculant les aprioris de leur lectorat ; il conseillera également plusieurs hommes politiques de droite comme de gauche, et écrira quelques bouquins…
Personne n’imaginait que dans le même temps, il passait une partie de sa vie à réaliser des collages.
Depuis une dizaine d’années, débarrassé de son encombrante casquette de publicitaire, il consacre l’essentiel de son temps à cette activité et a renoué avec la peinture et la sculpture. Son travail est de plus en plus connu et reconnu.

Nous sommes heureux de lui organiser sa prochaine exposition -pour la première fois à Paris- dans notre galerie.
Elle présentera ses œuvres les plus récentes. Ses zoizos sous formes de collages, assemblages et même peintures se répondent et se correspondent.
L’humour et la poésie se bousculent. Observateur de son temps, longtemps touche- à- tout insatiable, enfin repu, Jean Marc Requien traduit désormais ses émotions et ses convictions en utilisant des médiums qui réclament pour atteindre leur intensité, le même don de soi.
Mais sans doute reste-t-il toujours l’enfant qu’il fut. Curieux de tout. Jamais totalement satisfait… En quête.

Principales expositions :
A Lyon :Le Salon du Sud Est, La galerie St Georges, L’espace Gibert, La Cour des Loges, L’Echelle d’Or Ainsi qu’à Villefranche, St Rémy de Provence, Saoû, Chicago…
2013     La Capitale Galerie, Paris (en permanence) Les zoizos de Jean-Marc Requien

“On connaissait les oiseaux d’Hitchcock, les oiseaux de Braque, les oiseaux d’aristophône ou encore les oiseaux qui vont mourir au Pérou… Les « zoizos » imaginés et créés par Jean-Marc Requien se sont invités à la Galerie « la Capitale » à Paris où ils nicheront du 21 mai au 8 juin 2013.
Seront exposées quelques peintures et une bonne trentaine de collages mais aussi une vingtaine d’assemblages. On savait que depuis quelque temps, ce disciple de Schwitters et de Philibert-Charrin s’était laissé tenter par la « sculpture ».
En réalité, il s’agit plus exactement de ce que l’on pourrait appeler des « collages tridimensionnels ». Des assemblages de branches, objets, outils oubliés ou abandonnés, rejetés auxquels Jean Marc Requien  redonne vie sous la forme d’étranges « zoizos ».
Cette exposition donne à découvrir son univers ô combien poétique, ô combien singulier. Sa peinture, ses collages comme ses assemblages participent de la même curiosité, du même goût pour le détournement, obligeant le spectateur à prendre ses distances avec les images toutes faites.
L’œuvre de Jean-Marc Requien est en quelque sorte un stimulant jouissif, activateur d’imaginaire. Il s’en explique parfois : « Toutes les images ont déjà été vues et revues. Décodées. Démystifiées. Photographiées. Racontées avant nous. Par d’autres que nous. Toutes aujourd’hui ont acquis une signification acceptée par chacun de nous, même si pourtant toutes (ou presque) possèdent un ou plusieurs sens cachés, même s’il arrive qu’une pénombre propice créant quelque confusion, nous laisse entrevoir autre chose que ce qu’il est convenu (ou convenable) de voir…Mon ambition est d’obliger le spectateur à oublier l’image toute faite pour en inventer de nouvelles au gré de son imagination ou de son humeur… »
Il propose avec humour une approche poétique interactive et kaléidoscopique au regard désabusé et néanmoins inquiet d’un monde hétéroclite, grand consommateur d’informations et d’images souvent dénuées de sens et conséquemment, privé de repères. Comme l’a écrit Brigitte Guardi : « Il faut s’attarder pour découvrir les intentions cachées et les ponctuations ironiques de l’auteur. L’humour, ici, est roi et la poésie, enfin reine, l’a épousé. » Emmanuel Stern

 

 

voir l’expo/see the exhibition – 2013