Bazencir
Le décès de Halit (Murad)BAZENCIR
Nous avons la profonde tristesse de vous faire part du décès de Halit (Murad) BAZENCIR, survenu le 31/08/2024 des suites d’une longue maladie, à 63 ans.
Né le 26 février 1961 à Bingöl, au Kurdistan, où il a grandi et fait ses études jusqu’au baccalauréat à Çewlik (Bingöl).
Plusieurs fois, il est emprisonné et torturé, contraint pour sa sécurité de quitter le Kurdistan et de se réfugier en France en 1985.
Après un temps d’apprentissage du français, il s’est inscrit à l’Université Saint-Denis-Vincennes où il entreprit ses études en histoire de l’art.
Plus tard, il change d’orientation pour devenir artiste-peintre en suivant des cours dans l’atelier Remzi, peintre d’origine Kurde.
À partir de 1988, il commence sa carrière professionnel en tant que peintre. En quelques années, avec différentes expositions, son œuvre s’affirme.
Peintre, cofondateur de la Capitale galerie, humaniste, patriote, il était très apprécié dans le milieu artistique.
Atteint d’un cancer, Murad était suivi et soigné depuis huit mois à l’institut Gustave Roussy à Villejuif.
Il s’est éteint paisiblement le 31 août à l’Hôpital Charles Foix.
Les obsèques seront célébrées à Çewlik (Bingöl) au Kurdistan, dans l’intimité de sa famille et de ses amis proches.
“peintures récentes”
du 9 juillet au 17 août 2024
Prolongation jusqu’aux 31 août 2024
Vernissage le mardi 9 juillet
à partir de 17h
“Un artiste discret, il raconte avec des annotations colorées, brèves les choses simples qui l’ont ému dans la vie quotidienne… Rien que les coins secrets de son existence qui s’est inspirée d’une présence lointaine et d’un monde réservé.
Son œuvre naît comme dans le silence de la méditation et la flamme intérieure qui crée la lumière d’un lyrisme très particulier, comme se nourrissant elle-même de l’intérieur.
Des formats variés, divers éléments transposés, filtrés par une sensibilité d’intimiste et par les harmonies très colorées.” BF
“Néanmoins, l’échelonnement des nuances, la souplesse du trait et les échanges veloutés de la couleur, commandés par un geste comptable de ses limites, n’occultent jamais le poids de la sensation et la mesure intérieure qui connotent l’esprit de ces partitions.
On l’aura compris, de l’œuvre cohérente et recueillie de Bazencir, s’exsude une vie condensée qui défie le temps.” Gérard Xuriguera