Alain Aghaïan

Alain Aghaïan vit et travail à Antony/Paris
Alain Aghaïan lives and works in Antony/Paris

Eléments biographiques :
1956 – 1961      Elève de la Manufacture nationale des Gobelins Etude des techniques de la tapisserie haute lisse Parallèlement, perfectionnement du dessin au cours du soir de l’Ecole supérieure de la Ville de Paris (Atelier Lesbonit)
1961       Entre dans l’atelier de haute lisse des Gobelins Travaille d’après des cartons de Chagall (Parlement de Jérusalem), Picasso (Papiers collés),Picart le Doux, Le Corbusier, Miro, Henri Georges Adam (Triptyque du Mont Saint-Michel)
1966      Départ de la manufacture des Gobelins Installation à Trente en Italie, après un séjour à Florence Création de l’atelier «Aracne » avec Katia Pustilnicov, ancienne élève de la Manufacture de Beauvais et le peintre Paolo de Carli
1968     Participation à la Biennale de Venise (Pavillon d’Italie) avec une tapisserie exécutée d’après un carton de Paolo de Carli
1969     Départ d’Italie pour travailler en Suisse dans l’atelier Coffinet (Begnins) pour le peintre Hans Erni.
A partir de 1970      Retour à Paris Création de la partie française de l’atelier « Aracne » Création de tapisseries extérieures pour l’aménagement de Port Barcarès, d’après des maquettes de Pierre Szekely.
L’atelier Aracne a créé des Tapisseries « Interprétations » pour Jean Picart le Doux, Caly, Pierre Szekely, Henri Georges Adam, Gilles Audoux, Irel, Braque, Georges Lardant Créations personnelles de tapisseries, peintures, dessins et gravures.
Médaille d’Argent de l’exposition Nationale du Travail en 1982
           
En 1992, tapisserie « les Messagers du silence » (laine, altuglas, étain et céramique) pour la Mairie d’Antony. Parallèlement, depuis 1986 Alain Aghaïan enseigne la tapisserie dans une école de réinsertion sociale à Bolzano en Italie.

Principales expositions
1976     Exposition, Festival de Saint Lunaire, Château de Blois
1977      Exposition d’Art Sacré, Palais du Luxembourg Maison de la culture, Caen
1978     Eglise Saint Etienne du Mont, Paris
1979     Exposition Hôtel de Sens, Paris
1980     Exposition Galerie Decitre, Lyon
1982     Galerie Orly ouest – sud, Orly
1986     Exposition, Hôtel Bourbon, Paris Maison de la Chimie, Paris
1988     Salon Comparaison, Paris Madonna di Campiglio, Italie
1990     Exposition, Cloître des billettes, Paris Salon Comparaison-Salon du Lion’s Club,Paris
1992     Biennale de Cachan (Val de Marne)- Saint Die d’Auvergne
1993     Invité d’honneur, Grenier de Vitry 1994     Biennale Internationale de Tapisserie, Beauvais
1995     Parvis des Droits de l’Homme (Commémoration du Génocide d’Arménien)- Salon Comparaison, Paris
1996     Biennale de Venise avec l’Association des Plasticiens Arméniens (APAF) Hommage à Serguei Paradjanov, Choisy le Roi
1997      Exposition Moulin Richard de Bas, Ambert
1998     Exposition, Maison des Arts, Antony Exposition au Centre UGAP, Paris
1999     Exposition, Mairie du 11, Paris Biennale de Cachan, Val de Marne
2000    Exposition a Ceilloux, Puy de Dôme
2001     Salon de la ville de Vichy(44), Vichy
2007     Exposition, Verrières le Buisson / Essonne
2009     Festival les incroyables, Cusset – Chemin de l’Art, Cachan
2014     La Capitale Galerie, Paris
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“Alain Aghaïan, comme tout le monde, eut un grand-père.  Oui mais ce grand-père était tisserand. 
Tisserand Arménien et survivant du génocide.

Il se souvenait ce grand-père et racontait de drôles d’histoires. Alors Alain Aghaïan, enfant, sut d’immédiate évidence qu’il serait, lui aussi, de cette chair-là, 
 de cette même chair que celle de ce grand-père glorieux. A quinze ans il entra aux Gobelins. Il y devint haut lissier, maître de ces puissants métiers a tissé faits de longs fils et de lourdes boiseries. Dix ans plus tard, il s’aperçut que l’on avait tendance, aux Gobelins, a confondre vie d’artiste et fonctionnariat. Alors il s’en alla continuer sa route en tissant d’abord, en peignant ensuite. Chez lui. Seul. Seul parce qu’il savait bien qu’un artiste, un vrai, est toujours seul. La quête d’ Alain Aghaïan est radicale. Son souci n’est pas de plaire, mais, d’être. Etre au travers-hier, de la laine aujourd’hui des pures couleurs de ses pinceaux, couleurs sombres, surtout. Sombres comme les pensées et la vie, mais comme elles, déchirées, transpercées, sauvées peut-être, ça et là, d’éclairs lumineux tout de même, et de fragiles-ô si fragiles- ravissements”.   Patrick  Declerck

 

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