Jahb
JAHB (Jacqueline Heriot-Buchi) vit et travaille à Paris – Antony
Formation artistique :
Cours d’histoire de l’Art au Musée du Louvre.
Recyclage Arts Plastiques au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
Conservatoire d’Arts Plastiques de Fresnes (Atelier Jean-Marie et Thora Creuzeau).
Beaux-Arts de Cachan (Atelier Georges Lardant). Atelier Michèle Taupin.
A enseigné pendant de nombreuses années, les Arts Plastiques (dessin, peinture, collage, modelage…) à des enfants de différents niveaux.
Disciplines pratiquées et sujettes abordées :
Huile, Acrylique, Aquarelle… Natures mortes, paysages, compositions non figuratives depuis 1988.
Vie artistique :
Présidente des « Artistes Scènes »
Sociétaire du Salon des Artistes Français, du Salon Violet, de l’A.I.A.C. de Belgique, de l’A.E.A.- France, de l’A.S.P.E.C.T.S. de la Société Nationale des Beaux-Arts.
Participation aux Foires Internationales (St’art – 99, Europ’art – 2000, Artexpo – 2001,
Art-Karlsruhe – 2004, Lineart / Gand – 2009) dans le cadre de la CAPITALE GALERIE.
Expositions particulières :
1994 à 1998, plusieurs Centres Culturels ont exposé ses œuvres (Jean Massé d’Alfortville, CREPS de Châtenay-Malabry, M.J.C. de Sceaux)
1989 Galerie Diezart à SION (Suisse)
1993 La Ville de GUERET (23) a organisé une rétrospective de son œuvre.
1995 Galerie de Castelnauc, Paris.
1997,1999, 2002, 2007,2010, 2013, 2016, 2018, la Capitale Galerie, Paris. Elle y expose en permanence.
2004 Galerie Armonti, Paris.
2008 Rétrospective de « 30 années de peinture » à la MJC de Sceaux ?
Elle a été de nombreuses fois « invitée d’Honneur »
Récompenses et distinctions :
Chevalier des Palmes Académiques depuis 1982.
Nombreux prix dont Prix de la Ville de Clamart, de la Ville de Fresnes, de la Ville de Morangis, des Artistes Scènes, du Lion’s Club d’Antony…
Médaille d’or de la ville de CHATENAY- MALABRY
Palmes de Vermeil et Médaille d’Argent de l’A.I.A.C. de Belgique
Médaille d’Argent de l’Académie Européenne des Arts- France
Médaille d’Argent du Conseil Général des Hauts-de-Seine
Les œuvres de JAHB figurent dans de nombreuses collections privées en France et à l’Étranger (Allemagne, Chine, Grande-Bretagne, Italie, Suisse, U.S.A.) ainsi que dans des collections publiques…
JAHB (Jacqueline Heriot-Buchi) lives and works in Paris – Antony
La Capitale Gallery, Paris – 1997,99,02,07,10,13 (permanent collection)
” Pour JAHB, le monde continue d’être un livre ouvert, dont elle se nourrit avec une ferveur qui constitue le tremplin de sa pratique. Néanmoins, ce n’est pas le réel immédiat qui l’interpelle de nos jours, ni véritablement son substrat, mais l’idée qu’elle s’en donne et réverbère par de sobres analogies….
Qu’il s’agisse de la Beauce ou de Chamonix, du printemps, de l’aurore ou du crépuscule ; elle a besoin de s’imprégner en profondeur de toutes les senteurs de la terre, de chaque vibration atmosphérique, de toutes les palpitations de l’eau ou du feu ; afin de restituer, par des voies métaphoriques, les infinis ressacs du règne naturel et des cycles saisonniers…. Plus qu’un échange privilégié, nous avons là une connivence tacite avec tout ce qui vit, mais également une méditation, sinon une rêverie, qui dévoile, malgré la précision des intitulés, un territoire imaginaire continuellement à recomposer, autrement formulé, un damier pour la transhumance de la rétine. “
Gérard XURUGUERA, Écrivain et critique d’art, 2002
“Dès 1991, la peinture de JAHB a subi une profonde mutation. Musicienne, il lui a sans doute été plus facile qu’à d’autres créateurs de franchir le pas vers l’absence d’objets. L’expression de la lumière semble à ce moment être devenue primordiale pour la peintre qui, depuis, a cherché avec une volonté et une rigueur remarquables, dans le secret de son atelier, les pigments, les mélanges et les agencements les plus aptes à traduire l’idée qu’elle se faisait de la splendeur de la Création…. ” Monique BOISARD, conférencière et conseillère en Art Plastique 2004
« …L’Art est vecteur d’espoir, et Jahb le souligne, mais ce qui fait la force de sa peinture est de ne pas occulter la part de pénombre. A ce titre ; Il reste l’Espoir, tableau splendide de maîtrise et de folie, tableau tourmenté et démesuré, est peut-être le meilleur ambassadeur de son travail, tant sur les plans techniques que thématiques.
Opposition des lignes et des courbes est permanente, les verticales affrontent les diagonales, du noir émerge le rouge, qui lui-même s’efface pour laisser apparaître, au loin, un bleu serein, apaisant, infini. Tout est là : la noirceur de notre époque, le chaos, véritable Pandémonium hurlant et grimaçant, et néanmoins le sentiment (fut-il diffus) qu’un bonheur reste possible. Ainsi, l’union de l’optimisme et de la lucidité, aura donné naissance aux œuvres les plus abouties de la carrière de Jahb ». Raphaël VANDER-2010
“C’est une longue histoire, entamée il y a plus de vingt ans, qui lie JAHB et la Capitale Galerie, à la fois vitrine et témoin de l’évolution d’une œuvre unique, et que…”
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Extracts :
“For Jahb, the world is still an open book from whick she feeds whit a fervour constitutes the sprinboard for her practice. Nevertheless, it is not the real within reach which appeals to her nowadays, nor indeed, its substratum, but the idea she gets from it and projects through sober analogies.
Her definition of space doesn´t come from any frantic process, it does not allow any overflowing nor undue dramatic sliding. Purposedly structured it is subordinate to the emotional impulse aqually submitted to the built-up arrangement which rules the spine of the painting.
Whatever the theme, la Beauce, Chamonix, spring, dawn, or dusk, she needs to be impregnated deep inside with all the fragances of the earth with every aerial vibration, the quivering of water or fire in order to convey, through metaphorical ways, the ceaseless surf of nature and the cycle of seasons.
More than a privileged exchange, we have an implicit complicity with all the lives, but also a kind of meditation if not a “reverie” which discloses, in spite of the precise titles an imaginary territory, to be ceaselessly remodelled, differntly rearranged, a chessboard across which the retina travels as in an endless “transhumance”.
In this gaze of beyond Jahb uncoils endlessly with an equal emotional density the most intimate feeling buried deep inside.” Gerard Xuriguera, writer and art critic
“Though the paintings shown at that time by the artist seem realistic enough they are in fact already halfway between two worlds, the material and spiritual worlds…
That as soon as 1991, Jahb´s paintings underwent a deep change. Jahb´s musical disposition could explain the change from figurative to abstract painting.
She frees herself from the theme to involve herself into variations and finally return to …the essential of the pictural language.
The colours stretch in their soft mellowness and enrich the eye through the subtleties of their shades.”
Monique Boisard, art historian