Béatrice Bonnafous
“Verticales”
du 17 octobre au 12 novembre 2005
from 17 october to 12 november-2005
Beatrice Bonnafous
Vit et travaille à Paris
Résidence d´artiste Abbaye cistercienne de la Prée 2003- 2005
Expositions :
1976 Galerie La Tanière Paris-1979 Théâtre Montpellier
1980 Galerie Canel Paris-1981 Galerie Lorelëi Paris
1988, 91, 97, 00, Maison Mansart Paris
1989 Galerie Saint Ravy Demangel, Montpellier
1990 Galerie Haïk Paris
1996 Chateau de Vogüe Vogüe ChapelleSt. Libéral Brive
1999 Galerie Croix BaragnonToulouse
2004-05 La Capitale Galerie, Paris (expo personnelle et groupe)
Editions :
Les Rougets, d´Anré P. de Mandiargues-anniversaire des éditions F. MorganaCatalogue Galerie Patrick Verret, textes de Bernard Cier, 2004″Un chemin, 10 ans de peinture”, texte d´Agnès Lagache, Achères 2000
Dossier d´Art Contemporain, texte de D.Dobbels,éditions Portes du Sud,199
Catalogue Chapelle Saint libéral, texte de Marie Vayssière,199I illustration pour “l´accompagnatrice” de Nina Berberova, édition Aplpha Bleue, 1998 “La Tartane” collection empreinte, texte du peintre, éditions argraphie, 1981
Extraits :
“C´est la vie qui se coule dans cette matière fertile, dense, travaillée dans la couleur sourde ou claire. Les jaunes, les rouges, les ocres bruns, les noirs et les gris laissent monter, d´un chromatisme ardent, la lumière enfouie… Entre le dit et le non-dit, il y a ce temps arrêté qui oscille entre ce qui s´énonce et ce qui est ravi. En tensions discrètes qui parcourent la feuille, la couleur se confond avec la métaphore révélée et aussitôt dérobée. Dans cette oeuvre méditative, la lumière se liquéfie jusqu´au mystère.” Lydia Harambourg, La Gazette de l´hotel Drouot, 2001
“A la limite de l´abstraction et de la figuration, les huiles sur toiles et oeuvres sur papier exécutées au cours des cinq dernières années, que présente cette jeune artiste, conjuguent l´émergence et la disparition, la fusion et l´éclatement, la désignation et l´évanouissement de la forme. La lumière sourd, mystérieuse et spirituelle dans un chromatisme à la fois brutal et et subtil.”Marc Herissé, La Gazette de l´hotel Drouot, 1997
“Sa peinture est toujours traversée de formes obsessionnelles ou récurrentes, comme l´on voudra, souvenirs devenus signes plus que représentations, comme lavées par l´usage répété de toute valeur anecdotique, sinon de leur potentiel symbolique : des portes, des arcades, des coupes… Matières rudes, couleurs mates, tonalités sourdes, lumières enfouies, “sujets” réduits au minimum, c´est une peinture dense, austère, qui ne fait rien pour s´imposer, pour accrocher le regard. L´apprécier demande du calme, du silence et plus encore du temps. Exigence rare. “Connaissance des Arts, 1996
“C´est une peinture du sud, baignée d´un climat méditérannéen, assourdie comme l´ombre qu´on recherche là-bas, sourdement habitée par ces forces archaïques qu´on y ressent toujours actives, comme provenant du sol et du passé qui y demeure enfoui.” Denis Picard, Connaissance des Arts, 1992
“La peinture de B. Bonnafous trouve sa source dans la contemplation et les dérives de la mémoire”.Télérama, 1992
“Même rigueur, même simplicité, même authenticité, même spontanéité et même beauté et même indicible poésie exprimées en quelques traits, dans un dessin très pur, très dépouillé, avec des couleurs fluides, légères, lumineuses jusque dans leurs noirs et leurs gris ou leurs ocres bruns, rouges, jaunes aux subtiles et précieuses transparences. Manquent les mots pour parler de ses intérieurs ou de ses natures mortes où avec une sobriété de moyens sans égale, Béatrice Bonnafous parvient à créer un climat quasi monastique tout de silence, de sagesse, de paix et de sérénité.”
Pierre Brisset, l´Oeil, 1988