Le sensualisme

LE SENSUALISME
« les gestes de l’émotion »

« peintures, sculptures »

Isabelle Camhi, Catherine Duchene, Jean-Yves Guionet

Virginie Lefevre, Elisabeth Oulès, Isabelle Ruscher

Isabelle CAMHI
Née à Saint-Cloud le 8 Juillet 1957, vit et travaille à Paris / Banlieue
1970 -75: formation au dessin d’après modèle vivant, sculpture sur pierre et modelage dans l’atelier à Montparnasse de Madame Noor-Zadée de Brenner, sculpteur, élève de Zadkine. 
1970-80: apprentissage de la peinture à l’huile avec Meni Angelopoulos (peintre professionnel d’origine grecque) 
2000-03 : formation au modelage avec Madame Sylvie Roubes(sculpteur professionnel) à Meaux (77) 
2008-17: formation modèle vivant, peinture à l’huile dans l’atelier de Monsieur Jean-Yves Guionet, peintre professionnel 

« … car je ressens immédiatement le potentiel de liberté et de créativité de cette peinture. Rêve éveillé, elle entraîne le spectateur vers l’acte de peindre. Celui qui regarde la toile est celui qui peint. Le peintre lui-même n’a pas d’importance. Il ne fait que laisser des traces pour l’autre… »
                                                                                   ***
Catherine Duchêne
Née en 1982, vit et travaille à Avignon
Catherine Duchêne a commencé ses études en 2000, chez le peintre Jean-Yves Guionet. Après l’obtention de son diplôme de l’école des Beaux-Arts de Versailles, elle passe de l’Art Thérapie à la pédagogie, à la fois professeur de peinture et intervenante en histoire de l’Art. 

«…Catherine Duchêne en propose une vision dionysiaque parce qu’elle est expression et instinct. Au culte du ressemblant qui fige les traits, elle oppose le mouvement du pinceau qui fait frémir les chairs. La beauté ne réside plus dans la perfection des corps mais dans le bouillonnement des énergies qui les enfle et les déforme. Maltraitant les ébauches trop harmonieuses, refusant la couleur qui fait joli, exagérant les corpulences, accumulant les rehauts…»
***
Jean-Yves Guionet
Né en 1943, vit et travaille à Paris / Le Perreux 
Pratique la peinture depuis l’enfance et participe régulièrement à des stages de formation artistique. Formation artistique avec :  J.C. Athané membre de l’institut Académique de Beaux Art de Paris et A. Tiphaine diplômée des Beaux Arts de Paris.

 « Ma recherche se situe vers une figuration imaginaire basée sur le souvenir du vécu pour  inviter le spectateur à être actif, je travaille beaucoup avec modèle ou sur le motif pour développer la mémoire émotionnelle ce qui me permet de déformer à loisir et d’improviser en fonctions des rythmes et des couleurs. je me détache au maximum du dessin qui enferme un peu trop l’imaginaire… 
Au départ figurative, la peinture de Jean-Y. a évolué au fil des années vers une peinture expressionniste : « les expressionnistes ont donné beaucoup de liberté aux peintres. C’est important pour moi qui suis un peintre très gestuel. J’ai beaucoup travaillé les nus mais je passe peu de temps avec les modèles. Je les utilise comme support pour trouver les grandes lignes. C’est que m’intéresse surtout,  c’est due pouvoir par la suite travailler les formes, les conserver sans jamais trop les matérialiser et c’est ce travail là qui mêle mouvement, rythme et couleur. Cela permet une véritable ouverture sur l’imaginaires et une liberté totale dans l’expression » 
***
Virginie  Lefevre
Né en 1960, vit et travail à Paris /Bagnlieue
«…J’ai pratiqué l’expérience des arts sous une pluralité de formes (danse, musique ,théâtre) puis la peinture d’atelier de Beaux-Arts depuis 20 ans avec mon maître Jean-Yves Guionet, fondateur du courant Sensualiste qu’il défend « comme médium de recherche en tant qu’art majeur ».
J’ai un parti pris très fort pour la matière, la spontanéité, les couleurs. Je navigue entre abstraction et figuration, avec ou sans modèle, je me perds puis reviens au figuratif. Ou pas. C’est l’état de grâce qui préside…»

Elisabeth Oulès
Née à Versailles, vit et travaille à Paris, expose depuis 1976.

“Fut une époque aux Beaux-Arts, où l’on pouvait prendre son temps”, commente sérieusement l’artiste, dont la solide formation initiale se déroule entre 1973 et 1983 chez de Marcel Gili, ancien élève de Maillol… 
Elisabeth, revenue à l’école, entre dans l’atelier de César pour trois nouvelles années. “Pratiquant le modelage en terre et le moulage, se souvient-elle, puis le modelage en plâtre sur armature en fer, j’ai eu l’impression de m’être trouvée…
La tôle rouillée est une matière première à part entière. Terre et rouille, d’évidence, offrent la même palette de couleurs. A l’opposé du détournement d’objet, l’artiste se réapproprie entièrement le matériau qu’elle récupère, et dont le premier usage se fait totalement oublier. Aucun composant n’est ré-employé tel quel…
Depuis ses tout débuts, l’artiste acquiert une longue pratique très personnelle de la figure humaine, traduisant l’attitude plutôt que le mouvement, privilégiant la verticalité et l’intériorité. Au cours de son évolution, la figure s’est faite menue, marque d’humilité face aux éléments qui l’entourent et la dépassent… D’autant que, dans le fer, le travail de première main, les traces anciennes d’effort et de pliage, sont partout inscrits et lisibles. L’espace de la sculpture est habité, chargé d’histoire… » Dominique Dalemont
***
Isabelle Ruscher
Née en 1972 et vit et travaille en région parisienne. 
Diplômée d’Arts Plastiques à la Sorbonne
Isabelle Ruscher a su rapidement élaborer une approche personnelle et nuancée de la peinture. A travers des toiles à la touche chatoyante et énergique, elle nous invite à voyager dans son univers expressionniste. 

« La vigueur de la touche picturale nous entraîne vers des horizons lointains où l’imaginaire s’éveille. La dynamique de la couleur se mêle à des effets de lumière qui donnent vie à la peinture. 
Sur des fonds aux lignes mouvementées se dessine parfois une silhouette dont les contours se perdent dans la fluidité de la matière et des couleurs…»