Ange Marie Marin 

Ange Marie Marin,

Vit et travaille à Paris

Marie Marin présente ses oeuvres “peintures, dessins” pour la première fois à la Capitale Galerie, Paris 2015

“Mon travail sur l’île de Séguin présenté ici est le résultat d’un coup de foudre pour ce lieu mythique qui allait disparaître: les usines Renault de Boulogne Billancourt sont une page de notre histoire industrielle et aussi politique.
Pendant des mois, j’ai rôdé sur les rives de la Seine autour d’une île désormais livrée aux démolisseurs et aux pelleteusesJ’ai voulu retenir et transmettre les dernières images de ces bâtiments, théâtre de tant d’évènements, de manifestations, et dont demeure la formule célèbre “ne pas désespérer Billancourt…”
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C’est la deuxième fois qu’elle expose à la Capitale Galerie et cette fois; on a voulu à montrer une petite parcours d’artiste
“oeuvres sur papier”

 L’ expo…
“J’ai envie d’ouvrir cette petite présentation de mon travail en disant que le dessin me semble être le propre de l’homme au moins autant que le rire.
C’est par les dessins qu’ils ont gravé dans la pierre que nous connaissons quelque chose de nos lointains parents.  Nous avons tous, à notre tour, réclamé du papier et un crayon. Après, ce que nous traçons sur la surface offerte, c’est l’expression secrète de chacun de nous.  On ne peut pas plus contrefaire notre dessin que notre écriture.  C’est notre liberté profonde.

Je vous invite à déchiffrer la mienne, si cela vous amuse.
Du silex de l’homo sapiens au  « crayon guidant le peuple «  brandi Place de la République en janvier 2019, il y a des millénaires, mais le même désir, la même volonté, de transmettre un message, une idée, une émotion. 

Connaitrions – nous si bien notre histoire, nos coutumes, les évolutions de notre civilisation sans la possession des dessins, coloriés ou pas. Nos dessins racontent la vie de tous les jours autant que les grands évènements de notre société, nos cérémonies funéraires autant que la naissance des hommes et des femmes de nos villes et nos villages. Le dessin donne la vie à nos paysages disparus, à nos coutumes, à nos costumes.
Une manière de vivre qu’aucun récit écrit ne peut remplacer. La photographie des temps disparus. Avec une âme en prime qu’apporte le dessin.
Mon apprentissage a commencé au sortir du Lycée où j’ai découvert le Montparnasse d’alors et ses ateliers qui accueillent une jeunesse venue de toute l’Europe et au-delà. Un sculpteur, Léopold KRETZ, fuyant la guerre en Pologne, et devenu professeur à l’Ecole des Beaux Arts de Paris, m’enseigne pendant deux ans l’art du dessin à la Grande Chaumière.

Je crée ensuite des décors de théâtre pour des compagnies professionnelles, à Paris et en Amérique du nord. Certains de ces décors participent au Concours national du Jeune Théâtre à Paris et au festival européen de Liège.

Mon parcours m’amène à reprendre depuis quelques années les techniques traditionnelles (huile, pastel, gouache, aquarelle, encres) interprétées pour traduire mon regard sur le monde actuel.

Avec la photographie on est guidé par les évènements.  Dans le dessin la liberté est immense.  Par une certaine façon de raconter le monde…”  Ange Marie Marin

voir l’expo / see the exhibition-2020

voir l’expo / see the exhibition-2015